Parlons typographie

Non, je ne vais pas reco­pier ici le cours magis­tral de Monsieur JACQUES sur l’or­tho­ty­po­gra­phie en Mongolie Maritime, mais plu­tôt vous par­ler de la typo­gra­phie tout court, et plus pré­ci­sé­ment de celle qui est en usage sur Yakak­wa­tik ! et sur le nou­veau site de Monsieur JACQUES.

Dans un cas comme dans l’autre, nous avons aban­don­né le très clas­sique duo Verdana-Times, au pro­fit d’un frin­gant trio de « web fonts » :

  • une police cur­sive, la Niconne (n’y voyez aucune allu­sion pho­to­gra­phique !), pour obte­nir de belles let­trines rouges ;
  • une police serif, la Vollkorn, choi­sie pour son élé­gance et sa lisibilité ;
  • une police sans-serif, la for­mi­dable Lato qui joue avec entrain les bonnes à tout faire.

Sur le site de Monsieur JACQUES s’a­joute une qua­trième police, la Tilliana, que nous avons réser­vée au rem­plis­sage des phylactères.

Mais au fait, Monsieur Denis, pour­quoi des web fonts ? Parce que c’est le seul moyen d’a­dop­ter une typo­gra­phie ori­gi­nale sans ren­con­trer l’é­cueil des polices absentes de la machine du visi­teur. Les web fonts étant, au choix, sto­ckées sur le ser­veur du site web ou sur un ser­veur externe (celui de Google en ce qui nous concerne), elles sont en quelque sorte livrées avec le site, et donc tou­jours visibles.